JI - Samedi 23 juillet
Prudence est mère de sureté: réveil à 7h30, départ 8h30, du coup on arrive un peu plus tôt que prévu à la gare et... on prend le train un peu plus tôt, à 8h53.
C'est déjà la file au comptoir Aéroflot, comme quoi on est pas les seuls ultra ponctuels. On patiente un Starbuck à la main, tradition oblige. Duty free tranquillou et lâchage de lest préventif.
Petite frayeur car je me rends compte que mon appareil photo ne reconnait pas deux de mes cartes mémoires... ça va, il m'en reste encore quatre.
On prend les mêmes et on recommence: comme l'année dernière, attente à la même porte (ils le font exprès?).
J'espère juste que la grisaille et la pluie ne secoueront pas l'avion.
Décollage dans les temps dans une petite odeur d'essence.
3 ou 4 heures de vol? Je ne sais plus et on a rien compris de ce qu'ils disaient au micro. Demi cacheton et tête dans le cul... c'est parti!
3 ou 4 heures de vol? Je ne sais plus et on a rien compris de ce qu'ils disaient au micro. Demi cacheton et tête dans le cul... c'est parti!
Bruxelles - Moscou / Moscou - Shanghai
Contre toute attente la bouffe n'est pas dégeu, et on a même droit à un
avant gout d'empire du milieu avec un chinois à coté de Greg qui se
gave de boulettes de riz et qui pue du bec. Je suis quand à moi à peu
près épargnée, ouf. Coca pas frais, jus de tomate moyen et moiteur
ambiante.
Atterrissage pas vraiment en douceur.
Aéroport de Moscou = fournaise! (visiblement problème de clim car au retour ça ira mieux).
Une étuve ou en plus à certains endroits les gens fument, c'est du propre. Le temps de passer les contrôles, parmi les moscovites avenants et souriants (ho, ironie) , il est +- 17h45, heure d'ici. Le temps, on l'a, le vol n'est prévu que vers 21h.
Redondance est maitre mot: parfums, clopes, sandwiches, parfums, clopes, sandwiches... Il suffisait de demander, et la monotonie se brise comme par magie: j'entends mon nom à l'appel.
On se dirige comme demandé au guichet F (info transit) ou une grosse vache antipathique nous envoie sur les roses. Spasiba madame! Heureusement Greg pousse une porte magique, qui ressemblait à tout sauf à un bureau. Il leur fallait juste un double check des passeports (vers certaines destinations, d'après ce qu'on a compris).
Ceci de réglé, un autre problème à résoudre: manger.
On s'assoie dans ce qui ressemble à un resto à l'étage, mais visiblement les serveurs préfèrent dresser les tables plutôt que venir nous servir.
Les snacks? Pas de bol ils ne prennent ni euros ni carte visa. Vous avez dit un aéroport international? Mais bien sur...
Pendant que Greg va en griller une pour se calmer, je nous dégotte un snack ou on peut payer par visa et ou on a, en prime, droit à ce qui ressemble à un sourire. La serveuse est peut être souffrante, allez savoir.
On avale un +- croque Mr et un coca, sans avoir aucune idée du prix car ceux-ci sont en roubles.
Encore plus d'une heure d'attente... la chaleur n'aidant pas, on est tout les deux dans un état larvaire. Embarquement à 21h pile.
Et là: délivrance! C'est un avion avec trois rangées de sièges (et pas un tupolev comme avaient l'air de le laisser entendre certaines mauvaises langues), et ho joie, on a pas les places au milieu, mais celles du coté et sans gros puant cette fois. Et ho double joie, la clim fonctionne. Je revis! Et non, pas d'écran individuel, ça je m'y étais préparée. Mais bon, vu mon état de fatigue ça aurait été donner de la confiture à des cochons. Maintenant tout va mieux: j'enlève mes chaussures, j'ouvre un bouton de mon froc et je me replonge dans mon bouquin.
Atterrissage pas vraiment en douceur.
Aéroport de Moscou = fournaise! (visiblement problème de clim car au retour ça ira mieux).
Une étuve ou en plus à certains endroits les gens fument, c'est du propre. Le temps de passer les contrôles, parmi les moscovites avenants et souriants (ho, ironie) , il est +- 17h45, heure d'ici. Le temps, on l'a, le vol n'est prévu que vers 21h.
Redondance est maitre mot: parfums, clopes, sandwiches, parfums, clopes, sandwiches... Il suffisait de demander, et la monotonie se brise comme par magie: j'entends mon nom à l'appel.
On se dirige comme demandé au guichet F (info transit) ou une grosse vache antipathique nous envoie sur les roses. Spasiba madame! Heureusement Greg pousse une porte magique, qui ressemblait à tout sauf à un bureau. Il leur fallait juste un double check des passeports (vers certaines destinations, d'après ce qu'on a compris).
Ceci de réglé, un autre problème à résoudre: manger.
On s'assoie dans ce qui ressemble à un resto à l'étage, mais visiblement les serveurs préfèrent dresser les tables plutôt que venir nous servir.
Les snacks? Pas de bol ils ne prennent ni euros ni carte visa. Vous avez dit un aéroport international? Mais bien sur...
Pendant que Greg va en griller une pour se calmer, je nous dégotte un snack ou on peut payer par visa et ou on a, en prime, droit à ce qui ressemble à un sourire. La serveuse est peut être souffrante, allez savoir.
On avale un +- croque Mr et un coca, sans avoir aucune idée du prix car ceux-ci sont en roubles.
Encore plus d'une heure d'attente... la chaleur n'aidant pas, on est tout les deux dans un état larvaire. Embarquement à 21h pile.
Et là: délivrance! C'est un avion avec trois rangées de sièges (et pas un tupolev comme avaient l'air de le laisser entendre certaines mauvaises langues), et ho joie, on a pas les places au milieu, mais celles du coté et sans gros puant cette fois. Et ho double joie, la clim fonctionne. Je revis! Et non, pas d'écran individuel, ça je m'y étais préparée. Mais bon, vu mon état de fatigue ça aurait été donner de la confiture à des cochons. Maintenant tout va mieux: j'enlève mes chaussures, j'ouvre un bouton de mon froc et je me replonge dans mon bouquin.